Le PSG, victime d’un hold-up parfait au Parc des Princes ?

Le Parc des Princes a vibré mercredi soir, mais pas pour les raisons espérées par les supporters parisiens. Face à Liverpool, le PSG a livré une prestation dominante, maîtrisant le jeu et multipliant les occasions, mais s’est incliné sur le score de 0-1, concédant un but en toute fin de match sur le seul tir cadré des Reds. Un scénario cruel qui laisse un goût amer, et soulève des questions sur l’arbitrage, les choix tactiques et, surtout, la performance exceptionnelle du gardien brésilien Alisson.

Dès les premières minutes, le PSG imposait son rythme, pressant haut et dominant la possession. Ousmane Dembélé, en pleine renaissance, illuminait les offensives parisiennes par sa vitesse et ses dribbles, créant plusieurs occasions nettes, dont une magnifique ouverture de jeu à la 16ème minute qui a malheureusement été gâchée par une frappe trop haute de Joao Neves. La domination était criante, et le tableau d’affichage aurait dû témoigner de cet avantage. Un but magnifique de Kvaratskhelia, à la 20ème minute, a été injustement refusé pour un hors-jeu limite.

La première période se poursuivait sur le même tempo : un PSG omniprésent, un Liverpool en mode survie, miraculeusement épargné par le talent offensif parisien. Alisson, le gardien de Liverpool, se transformait en rempart infranchissable, réalisant une série d’arrêts prodigieux, notamment sur une frappe de Dembélé et une tentative de Barcola. La frustration grandissait dans les rangs parisiens, accentuée par une possible faute de Konaté sur Barcola non sifflée, laissant entrevoir un possible penalty ou un carton rouge pour les Reds.

La seconde mi-temps était à l’image de la première : un PSG stérile malgré une possession écrasante, et un Liverpool se contentant de défendre. Même l’entrée de Désiré Doué, plein de fougue, ne parvenait pas à débloquer la situation, Alisson repoussant avec brio sa frappe enroulée à la 80ème minute. La tension était palpable, l’échec cuisant se profilait à l’horizon. Puis, à la 87ème minute, le coup de grâce : un dégagement d’Alisson, une tête de Darwin Núñez, et une frappe imparable d’Harvey Elliott, entré sur le terrain quelques secondes auparavant, scellaient le sort de la rencontre. Un but sur le seul tir cadré des Reds, une cruauté presque inouïe pour un PSG ayant multiplié les tentatives (27 tirs, 10 cadrés), victime d’un hold-up parfait.

L’arbitrage de la rencontre a également suscité la controverse. Plusieurs décisions litigieuses ont favorisé Liverpool, notamment l’absence de penalty et de carton rouge sur l’action de Konaté. La colère de Luis Campos à la mi-temps, rapportée par plusieurs médias, témoigne de la frustration du staff parisien face à ces décisions. De son côté, Ibrahima Konaté, interrogé sur l’action litigieuse, minimise le contact, tandis que des experts estiment qu’une faute a bel et bien été commise.

Au-delà du résultat, la prestation du PSG mérite d’être saluée. La domination technique, la possession écrasante, les nombreuses occasions créées témoignent d’une équipe au sommet de son potentiel. La rencontre a mis en lumière le talent des joueurs parisiens, mais aussi l’efficacité clinique, voire la chance, des Anglais. L’immense frustration ressentie laisse entrevoir une revanche possible au match retour à Anfield. Pourtant, vaincre Liverpool à domicile, avec l’appui de son public bouillant, sera un défi de taille pour le PSG.

Le match retour promet une confrontation explosive, un véritable combat pour une place en quarts de finale. Le PSG devra se surpasser pour effacer cette défaite amère, et prouver qu’il est capable de renverser la vapeur. L’espoir, malgré la désillusion du match aller, reste permis, surtout avec un tel potentiel offensif.

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