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Le Grand Mensonge de la Productivité : Pourquoi On Nous Fait Bosser Plus Pour Gagner Moins

Nous vivons dans une ère obsédée par la productivité. Un mantra constant nous martèle : soyez plus efficaces, optimisez votre temps, atteignez vos objectifs. Des applications de suivi du temps aux gourous du développement personnel, tout le monde semble nous pousser à extraire le maximum de chaque seconde. Mais si toute cette course à la productivité était en réalité un vaste subterfuge ? Un moyen subtil de nous faire travailler plus dur pour engraisser les mêmes élites, pendant que nos salaires stagnent et notre santé mentale se détériore ?

L’argument est simple : si nous sommes plus productifs, l’économie se porte mieux, et chacun en profite. C’est la version édulcorée. La réalité est beaucoup plus sombre. La « productivité », dans sa définition capitaliste, est un instrument de contrôle. Elle mesure le rendement, l’output par unité de temps. Mais elle ne prend jamais en compte le coût humain. Le stress, l’épuisement professionnel, l’aliénation – autant d’externalités négatives que le calcul économique ignore superbement.

Regardons les faits. Au cours des dernières décennies, la productivité a augmenté de manière significative dans la plupart des pays développés. Pourtant, les salaires réels, ajustés à l’inflation, sont restés étonnamment plats. Où est donc passée toute cette richesse créée par notre « productivité » accrue ? Elle s’est concentrée au sommet, entre les mains des actionnaires et des dirigeants. Le fameux « ruissellement » promis n’a jamais eu lieu. C’était une fable.

Et ce n’est pas un hasard. Le système est conçu de la sorte. En nous encourageant à nous auto-exploiter, à nous surpasser constamment, on nous détourne de la véritable question : le partage équitable des richesses. On nous culpabilise de ne pas être assez efficaces, alors que le problème est bien plus profond : l’inégalité structurelle.

On nous parle d' »innovation disruptive », de « transformation numérique ». Des termes ronflants pour déguiser une réalité brutale : la destruction d’emplois et la précarisation du travail. Chaque avancée technologique, présentée comme un progrès, s’accompagne d’une vague de licenciements et d’une pression accrue sur ceux qui restent. On nous demande de faire plus avec moins, de nous adapter en permanence à un marché du travail en mutation constante.

La « gig economy », avec ses plateformes de travailleurs indépendants, est l’exemple parfait de cette exploitation déguisée. On nous vend l’idée de la flexibilité, de l’autonomie. Mais en réalité, nous sommes réduits à des prestataires précaires, sans aucune protection sociale, forcés de nous battre pour des miettes. La productivité devient une arme, un moyen de nous pressurer jusqu’à l’os.

Il est temps de remettre en question ce dogme de la productivité. De comprendre qu’il ne s’agit pas d’une fin en soi, mais d’un outil au service d’une idéologie. Il est temps de redéfinir ce que signifie « travailler bien ». Est-ce produire toujours plus, au détriment de notre santé et de notre bien-être ? Ou est-ce contribuer à une société plus juste et plus équitable, où chacun a sa place et peut vivre dignement ?

La réponse est claire. Il faut se libérer de cette prison de la productivité. Réapprendre à ralentir, à prendre le temps de vivre, de se connecter aux autres. Il faut exiger un partage plus équitable des richesses, des salaires décents, des conditions de travail humaines. Il faut repenser le travail, non pas comme une simple source de revenus, mais comme une activité qui a du sens, qui contribue à notre épanouissement personnel et au bien commun. C’est une révolution culturelle dont nous avons besoin. Une révolution qui remettra l’humain au centre de nos préoccupations, et qui reléguera la « productivité » à sa juste place : un simple moyen, et non une fin.

Cet article a été fait a partir de ces articles:

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