L’année 2025 marque un tournant. Non pas une révolution sanglante, mais une mutation insidieuse, orchestrée par une alliance improbable entre le populisme trumpien et l’innovation disruptive d’Elon Musk. Les conséquences, aussi imprévisibles que profondes, s’étendent de la fiscalité des voitures électriques à la remise en question de l’hégémonie du dollar, en passant par une réécriture des lois sur la cryptomonnaie. Préparez-vous à un récit vertigineux, où les repères traditionnels vacillent et où l’avenir semble s’écrire au gré des tweets présidentiels et des caprices d’un milliardaire visionnaire.

L’éco-score : un coup de frein à la transition énergétique ?

Le gouvernement, dans une manœuvre aussi audacieuse qu’opportuniste, a révisé la fiscalité avantageuse des voitures électriques de fonction. L’objectif avoué : encourager les modèles les plus vertueux sur le plan environnemental, en se basant sur l’éco-score, un indicateur controversé mesurant l’empreinte carbone du véhicule tout au long de son cycle de vie. Pourtant, cette décision, loin de stimuler l’adoption de véhicules propres, risque fort de freiner la transition. De nombreux modèles électriques, notamment ceux fabriqués en Asie ou aux États-Unis, se trouvent brusquement pénalisés, rendant les options thermiques plus compétitives. Le soupçon d’une protectionnisme déguisé plane, au détriment d’une transition écologique équitable et transparente.

La SEC et le règne des meme coins : la fin de la régulation ?

La Securities and Exchange Commission (SEC), sous la présidence Trump, opère un virage à 180 degrés en matière de régulation des cryptomonnaies. Elle a décidé de ne pas considérer les meme coins, ces cryptomonnaies humoristiques basées sur des mèmes internet, comme des titres financiers soumis aux lois fédérales. Cette décision, saluée par les adeptes de la déréglementation, soulève des questions cruciales sur la protection des investisseurs et le potentiel d’abus. La SEC promet de surveiller les transactions suspectes, mais cette approche pragmatique laisse une large place à l’opacité et à la spéculation.

Le règne de DOGE et la prise de contrôle insidieuse de l’État fédéral

Le département de l’efficacité gouvernementale, ou DOGE, dirigé par Elon Musk, applique une politique de réduction des dépenses publiques drastique et expéditive. Des coupes budgétaires massives, des fermetures d’agences et des licenciements massifs sèment le chaos dans l’administration. L’implication du couple Miller, Stephen et Katie, figures clés de la Maison Blanche, ajoute une dimension politique complexe à ce démantèlement de l’État. La question se pose : s’agit-il d’une réelle volonté d’assainissement des finances publiques ou d’une stratégie idéologique visant à démanteler l’État providence ?

La guerre commerciale et l’hégémonie vacillante du dollar

La politique protectionniste de l’administration Trump, avec ses tarifs douaniers punitifs, remet en cause la place prépondérante du dollar dans le système monétaire international. Des pays cherchent activement à réduire leur dépendance à la devise américaine, craignant son utilisation comme arme économique. L’émergence d’alternatives, l’appel de Trump à une réserve stratégique de cryptomonnaies, et la montée en puissance de la Chine contribuent à fragiliser l’hégémonie du dollar, annonçant potentiellement une redistribution géopolitique des cartes.

L’austérité, un mantra répété : de Barre à Milei

L’austérité budgétaire, présentée comme la solution miracle aux crises économiques, est un leitmotiv récurrent des gouvernements occidentaux. De Raymond Barre à François Bayrou, en passant par Javier Milei en Argentine, l’idée de faire des « économies » est devenue un mantra. Mais ce discours, souvent dénué de nuances, cache une réalité plus complexe : les réductions de dépenses publiques ne sont pas toujours efficaces pour réduire le déficit, et peuvent avoir des conséquences sociales dramatiques. L’exemple de l’Argentine montre que même des réductions drastiques des dépenses publiques peuvent ne pas être suffisantes pour résoudre des problèmes économiques et sociaux complexes.

Bruxelles détricote le Pacte vert : une capitulation face à la pression américaine ?

La Commission européenne, sous la pression des lobbies et face à l’exemple de politiques similaires aux États-Unis et en Argentine, amorce un recul significatif dans son engagement environnemental. Le Pacte vert, censé faire de l’UE un leader mondial de la transition écologique, voit ses ambitions remises en question. Des directives environnementales sont allégées, des mesures de protection sociale et environnementale sont affaiblies, suscitant la colère des écologistes. Ce revirement soulève des questions sur la cohérence des politiques européennes et sur la pression des intérêts économiques à court terme.

Conclusion : une nouvelle ère incertaine

L’année 2025 témoigne d’une profonde transformation du paysage géopolitique et économique mondial. L’alliance Trump-Musk, aussi paradoxale soit-elle, symbolise un bouleversement des règles du jeu, où les principes traditionnels de régulation et de coopération internationale sont remis en question. L’avenir reste incertain, et dépendra de la capacité des acteurs à naviguer dans cette nouvelle ère, aussi imprévisible qu’explosive. Cet article a été fait a partir de ces articles: https://www.numerama.com/vroom/1915939-leco-score-vient-mettre-le-bazar-dans-les-voitures-de-fonction-electriques.html https://www.engadget.com/entertainment/streaming/fubo-grows-its-subscribers-and-revenue-as-disney-deal-looms-183344157.html?src=rss https://www.engadget.com/big-tech/sec-says-meme-coins-are-not-subject-to-federal-securities-laws-140032772.html?src=rss https://www.wired.com/story/sec-is-giving-up-biggest-crypto-lawsuits/ https://www.wired.com/story/uncanny-valley-news-update-doge-conflicts-elon-musk-email-chaos/ https://www.wired.com/story/katie-stephen-miller-elon-musk-takeover/

Trump calls for creation of a ‘crypto strategic reserve’