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L’Odyssée Ratée de la PlayStation Vita : Quand Sony a Presque Inventé la Switch

La Nintendo Switch, reine incontestée du marché des consoles hybrides, a-t-elle un ancêtre secret ? Selon Shuhei Yoshida, ancien patron de Sony Interactive Entertainment, la réponse est un oui mitigé. Lors d’une interview récente, il a révélé une anecdote surprenante : la PlayStation Vita, console portable de Sony, a failli intégrer la fonctionnalité clé de la Switch : la connexion à un téléviseur.

Imaginez : une PS Vita capable de se transformer en console de salon grâce à un simple branchement. Techniquement, c’était possible. L’écran OLED de la Vita, technologie offrant des contrastes plus profonds et des noirs plus intenses que les écrans LCD classiques, aurait parfaitement supporté une telle transition. Mais une décision malheureuse, dictée par une volonté d’économiser quelques centimes sur le coût de production, selon Yoshida, a scellé le sort de cette fonctionnalité prometteuse.

Ce choix, pour le moins regrettable au vu du succès phénoménal de la Switch (dix fois plus vendue que la Vita), a privé Sony d’une opportunité en or. Six ans avant l’arrivée de la Switch, Sony a laissé passer la chance d’imposer sa propre console hybride. Il lui aurait même manqué les fameuses Joy-Con, manettes détachables emblématiques de la Switch, mais l’idée même d’une console portable évoluant en console de salon était là, mûre pour la récolte.

La question se pose alors : la simple connectivité TV aurait-elle suffi à sauver la Vita ? Probablement pas. Le succès de la Switch repose sur bien plus qu’une simple fonctionnalité technique. Nintendo a su communiquer efficacement sur le concept hybride, en faisant un argument de vente majeur. Sony, lui, s’est contenté d’une simple mention technique, sans véritable mise en avant marketing, preuve d’un manque de conviction intrinsèque.

L’absence d’un dock dédié, par exemple, souligne ce manque d’engagement. À l’inverse, Nintendo a construit toute sa communication autour de ce concept hybride, transformant la Switch en un objet polyvalent, à la fois portable et salon. Ce positionnement stratégique a fait toute la différence.

Yoshida lui-même attribue l’échec commercial de la Vita à plusieurs facteurs : une communication défaillante, un manque de jeux AAA exclusifs et un prix de lancement trop élevé.

Ironiquement, Sony a tenté de pallier ce manque de fonctionnalité hybride par la suite. La PlayStation TV (ou PS Vita TV), un petit boîtier sans écran permettant de jouer aux jeux Vita sur téléviseur, est passée relativement inaperçue. Plus récemment, le PlayStation Portal, périphérique de streaming pour la PS5, propose lui aussi une approche hybride, mais limitée à la diffusion à distance, rappelant étrangement la défunte Wii U, autre console hybride qui a peiné à trouver son public.

Au final, l’histoire de la PlayStation Vita et de son potentiel Switch avant l’heure est une leçon cruelle sur l’importance de la vision, de la communication et de l’exécution. Alors que la Switch 2 pointe son nez, avec ses Joy-Con améliorés, l’ombre de la presque Switch de Sony continue de rappeler qu’une bonne idée, mal exploitée, ne vaudra jamais le succès d’une vision claire et bien vendue.

Cet article a été fait a partir de ces articles:
https://www.numerama.com/pop-culture/1886692-sony-a-failli-lancer-la-nintendo-switch-avant-la-nintendo-switch.html
https://www.engadget.com/entertainment/streaming/canons-new-livestreaming-app-doesnt-support-canon-cameras-161930211.html?src=rss
https://www.engadget.com/mobile/samsung-care-now-offers-0-screen-repair-but-it-will-cost-you-160016109.html?src=rss

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