Le Mythe du Progrès Technologique: Sommes-Nous Vraiment en Marche Vers l’Émancipation?
Le progrès technologique, une rengaine omniprésente dans notre société. On nous le vend comme la clé de voûte d’un avenir radieux, où robots et algorithmes règleront tous nos problèmes. Mais, soyons honnêtes, cette narration simpliste mérite un examen critique. Sommes-nous réellement les bénéficiaires de cette ascension technologique, ou en sommes-nous les otages consentants?
L’histoire, souvent présentée comme une marche linéaire vers le progrès, est en réalité une succession de cycles, de reflux et d’innovations aux conséquences souvent inattendues. L’imprimerie, par exemple, a certes démocratisé l’accès au savoir, mais elle a aussi servi d’outil de propagande et de contrôle idéologique. De même, internet, supposé nous connecter et nous émanciper, s’est transformé en un terrain fertile pour la désinformation, la surveillance de masse et la polarisation sociale.
Alors, où est le progrès? N’est-il pas temps de questionner ce mot, de le déconstruire? Ce que l’on appelle communément « progrès technologique » n’est souvent qu’une optimisation de processus existants, une accélération de la production et de la consommation, alimentant un système économique qui creuse les inégalités et épuise les ressources de la planète.
L’intelligence artificielle (IA), par exemple, est présentée comme le summum du progrès. Mais derrière les promesses d’automatisation et d’efficacité se cachent des enjeux majeurs. Premièrement, la concentration des pouvoirs. Les algorithmes d’IA sont développés et contrôlés par une poignée d’entreprises géantes, qui exercent ainsi une influence considérable sur nos vies. Deuxièmement, la question de l’emploi. L’automatisation croissante menace de détruire des millions d’emplois, créant un chômage de masse et une précarisation accrue. Enfin, la question éthique. Les biais algorithmiques, c’est-à-dire les discriminations intégrées dans les programmes informatiques, peuvent renforcer les inégalités existantes et créer de nouvelles formes d’exclusion. Pour bien comprendre ce concept de biais algorithmique, imaginez un logiciel de recrutement entraîné sur des données historiques qui reflètent une domination masculine dans certains secteurs. Le logiciel aura alors tendance à privilégier les candidatures masculines, perpétuant ainsi une inégalité de genre.
Et que dire de la blockchain? Souvent perçue comme la solution miracle pour la transparence et la décentralisation, elle est en réalité un outil complexe dont les applications concrètes sont encore limitées. Son coût énergétique considérable et sa vulnérabilité aux attaques informatiques soulèvent des questions légitimes sur sa durabilité et sa sécurité.
L’ubérisation de l’économie, un autre exemple de « progrès » qui mérite d’être questionné. Sous couvert de flexibilité et d’autonomie, elle précarise les travailleurs, les prive de protections sociales et les soumet à un algorithme impitoyable. Le gig economy, terme désignant ce type d’économie basée sur des missions ponctuelles et des contrats à court terme, est souvent synonyme de précarité et d’insécurité pour ceux qui en dépendent.
Alors, comment sortir de cette spirale? Il est crucial de reprendre le contrôle sur la technologie, de la réorienter vers des objectifs véritablement progressistes: la réduction des inégalités, la protection de l’environnement, l’épanouissement individuel et collectif. Cela implique de repenser notre modèle économique, de promouvoir une éducation critique et de développer des technologies alternatives, open source et décentralisées. Il est temps de cesser de considérer la technologie comme une fin en soi, et de la remettre au service de l’humain. L’avenir n’est pas écrit, il nous appartient de le façonner.
Cet article a été fait a partir de ces articles:
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